BURN THE LIES
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Petite
interview exclusive d'Alex, gratteux de BURN THE LIES (Juillet 2003)
Cambrai
Concerts: Quand & comment s'est formé le groupe?
Alex:
En avril 2002,à l’origine Fred,
Vincent et moi étions dans le même groupe qui s’appelait « HOUNTCH » :on
faisait du néo-métal/hardcore et quelques reprises comme Korn, Strife, Liar ou
coal chamber…
Après quelques concerts et tremplins le groupe a splitté.
Vu que Fred et moi étions très complices sur la musique et nos goûts musicaux
se tournaient majoritairement vers le hardcore. Nous avons décidés de monter
un groupe hardcore avec Fred au chant (initialement à la guitare avec moi dans
les hountch), moi à la guitare et méroule (vincent) à la basse qui nous suit
depuis le début.
Par la suite J.B est arrivé à la batterie, un pote de Fred qui avait de bonnes
bases pour s’attaquer au style que nous faisons.
On a entamé les répètes et plus tard nous a rejoint Stéphane en guitariste
car on voulait une 2ème guitare dans le groupe.
Ca a été très vite: en 3 mois le groupe était formé.
Cambrai Concerts:
Quel est le style de Burn The Lies?
Alex:
On ne sait pas trop mais il est certain
que l’on se place dans le milieu hardcore/métal.
Cambrai Concerts:
Quel est le meilleur concert que tu ai fait?
Alex:
C’était il y a pas très longtemps au
tremplin rock de Cambrai, on a montré que l’on avait un potentiel et que nous
valons quelque chose (sans se gonfler les chevilles).
On s’est vraiment lâché pour la 1ère fois et le public a été réceptif.
Cambrai Concerts:
Si on remonte quelques années en arrière, on s'aperçoit que le matériel
instrumental a beaucoup évolué. Comment explique tu cela?
Alex:
C’est vrai qu’on se souvient de
certains groupes avec les amplis 30W et des guitares a 500F couvertes
d’autocollants, c’était il y a quelques années, maintenant on ne s’étonne
plus de voir du double corps mésa-boogie à 25000F ou des guitares parfois dépassant
10000F.
Ce phénomène est du à la musique qui à évoluée donc le matos indispensable
à un bon son a évolué lui aussi.
La qualité du son devient autant importante que le jeu de scène, que la
structure des morceaux etc…
C’est un point qui devient très important dans l’ascension d’un groupe :
je joue sur une tête Marshall JCM2000 mais il y a 7ans de ça, je jouais en
groupe avec un pack ampli 20W et guitare achetée 1000F au centre commercial et
ça marche déjà bien pour faire du hardcore, disons qu’il faut prendre le
temps de faire évolué son matériel en fonction de ses moyens financiers et
bien se renseigner sur le style que l’ont va faire (c’est pas la peine
d’acheter un mesa-boogie dual rectifier si tu joues de la country).
Cambrai
Concerts: Pourquoi êtes vous passés de "Down For Life" à
"Burn The Lies"?
Alex:
Et bien il y a une chanson de Biohazard
qui s’appelle Down For Life, on aime ce groupe et le titre nous bottait bien
alors on a pris ce nom là.
Mais un jour on s’est posé des questions en tombant sur un flyer qui disait
qu’on jouait a Lille sans être au courant, il s’est avéré qu’il
existait déjà un groupe de émo-core qui s’appelait comme nous sur Lille
alors il a fallu qu’on change le nom en urgence.
Il y avait un CD de Hatebreed qui traînait dans la salle de répète, on a pris
le nom qui nous tiquerait et ça a été Burn The Lies.
Cambrai Concerts:
Vous venez de sortir votre première démo, comment cela s'est passé?
Alex:
Ca a été très éprouvant car même si
on a fait que 2 titres, ça demande beaucoup de concentration et d’énergie.
En plus au début j’étais un peu sur les nerfs car les autres du groupes étaient
un peu trop cool (arrivés en retard, pas de matériel…) ça a mal
commencé mais ça c’est leur côté hardcore on va dire et ils se sont bien
rattrapés car le résultat fut très satisfaisant.
L’ambiance était très détendue, Bertrand Charlet et Thierry Farrasse ont été
très sympa et super pro à la fois.
J’ai déjà fait du studio mais là c’est la première fois et que le résultat
est nickel.
Cambrai Concerts:
Avez vous l'objectif de percer?
Alex:
Non je ne pense pas, notre objectif est
de faire le plus de scène possible et de s’amuser.
Percer en étant un groupe de hardcore est très dur quand on voit des groupes
énormes tels que Do Or Die, Déviate ou L’Esprit Du Clan qui claquent, en
discutant avec eux ils nous admettent qu’ils ont du mal a y arriver donc
mieux vaut faire les choses dans le bon sens sans se donner de faux espoirs.
Cambrai
Concerts: En ce moment, on te voit faire beaucoup de dates avec ton autre
groupe: "QNL", est ce dur à gérer?
Alex:
Disons que c’est différent, avec BTL
la musique reste beaucoup en disto donc à part la complexité des morceaux,
avec une répète par semaine je m’en sort.
Par contre avec QNL c’est autre chose vu que nous faisons du néo-métal avec
beaucoup d’effets et des dates dans toute la France là il me faut 2 répètes
minimum par semaine donc je m’arranges comme je peux ainsi qu’en fonction de
mon travail.
Mais je connais des personnes qui ont 4 groupes donc je ne suis pas le plus à
plaindre.
Cambrai Concerts:
Quand peut on revoir BURN THE LIES sur scène?
Alex:
Et bien pour l’instant nous allons
reprendre les répètes car vacances obligent et on se rapprochera des
structures susceptibles de nous recevoir.
Cambrai Concerts:
Un dernier mot ?
Alex:
Prout !
Cambrai
Concerts: Heu... merci!
